Science-de-la-liaison

Science-de-la-liaison

Friedrich Nietzsche.


"Aurore" -Friedrich Nietzsche -

- Aurore -

 

Toujours le psychologue à l’œuvre, Nietzsche dicte sa pensée sous forme d’aphorismes à Peter Gaast, probablement son meilleur ami et confident, il montre pour la première fois que la morale est l’expression masquée des instincts. 
Ce triptyque aphoristique, dont les prolégomènes sont les mœurs et la moralité (moralisante), les préjugés philosophiques et bien évidemment chrétiens, marque la base constituante de son travail préparatoire à la « généalogie, par-delà bien et mal.. » qui paraîtront six années après. 
Le texte révolutionne la pensée philosophique, il est désormais question d’anthropologie psychologique, la pensée n’est plus recherchée sous forme de prosopopée extrinsèque au psychique mais comme une base fondationnelle d’où la nature et l’essence des modes d’activités humains démontrent leurs propriétés affectives, ce faisant prescrivant les préjugés idéalistes allemands de Kant Hegel etc…..

L’éclatement aphoristique n’est qu’apparent, il s’agit d’une remise en question bimillénaire des avancements sociétaux.

Chez Nietzsche l’arcane de l’aphorisme est un horizon à déchiffrer, mais dès lors que la vérité éclot rien ne peut la déloger de son firmament, elle repose, brille telle une étoile lointaine et même le jour lui rendra son pareil !

 

téléchargement (3).jpg


31/08/2013
0 Poster un commentaire

"Le livre du Philosophe" - Friedrich Nietzsche -

- Le livre du Philosophe -

 

La philosophie au pinacle Artistique selon Nietzsche, déconstruction de la pensée métonymique, instinct de faiblesse, Nietzsche s’en prend à la communautarisation intellectuelle, laquelle avilit la pensée, métastase la civilisation, reprenant sa thématique oppositionnelle entre l’homme théorique et le tragique abordée « aux origines de la tragédie » : bien que l’Art console l’homme théorique face au précipice d’une métaphysique immuable, il soulève tout autant un questionnement en arrière-plan, l’ordonnance des tutelles dans lequel s’est noyé le sens originel de l’un-primordial, s’attachant la créance du pivot hellénique. Seule la philosophie peut soigner le mal des civilisations, depuis l’antiquité déjà le langage philosophique s’annonce comme médiateur d’une vérité absolue (cf. le Cratyle). On y retrouve le texte « Vérité et mensonge au sens extra-moral ». 
On constate aussi et toujours que le propos nietzschéens ne sera jamais enclin au dialogue !!!

 

images (13).jpg


31/08/2013
0 Poster un commentaire

"Par-delà le bien et le mal" - Friedrich Nietzsche -

- Par-delà le bien et le mal -

 

Pour Nietzsche, du point de vue subjectif ou psychologique, la vraie réalité est celle du moi, des volontés, des désirs des pulsions. La décadence c’est le simple fait de souffrir de la réalité. La morale se donne comme une religion, comme l’invention d’une transcendance. La morale est une théologie qui prétend garantir dans l’être ce qui n’est que néant, apparence, illusion, mensonge, tricherie, erreur. Au prolongement de sa « généalogie de la morale », Nietzsche s’intéresse dans « Par-delà bien et mal » aux détails de la question avant d’émettre une hypothèse. Et tous les détails constituent l’unité d’ensemble qui montre que les valeurs morales et idéales qui gouvernent la conduite des individus, des clivages sociaux, n’ont aucun fondement métaphysique, seulement l’expression d’une réalité sociale qu’on peut expliquer par la psychologie des pulsions.
Nietzsche interroge la provenance de nos préjugés moraux, de quel mal s’agit-il, quel est cet arbitrage du Bien et du Mal rendu au nom de la Morale. C’est Le psychologue avec un grand P, il mène une croisade, et pointe du doigt les travestissements honteux des soupçons moraux, ni plus ni moins qu’une désorganisation du jeu pulsionnel : « Bref les morales ne sont aussi qu’un langage figuré des affects ». Par-delà Bien et mal.

 

images (9).jpg


31/08/2013
0 Poster un commentaire

"Crépuscule des idoles" - Friedrich Nietzsche -

- Crépuscule des idoles -

 

Nietzsche se présente comme le penseur qui veut rompre avec les idéaux anciens, la philosophie et tout autant les principes religieux. Ses attaques contre la religion (précisément le christianisme) sont à la fois pertinentes et injustes. Il se pose en position de prophètes combattant les idoles, les faux dieux. Il met en cause le moralisme, COMME JESUS L’A FAIT. Le titre « crépuscule des idoles » est une allusion parodique au crépuscule des dieux de Wagner (4ème opéra de la tétralogie). L’idole est le faux dieu que l’homme à lui-même crée et qu’il adore, oubliant qu’il se soumet à ces propres désirs, à ses rêves, voire à ses défauts. Le crépuscule est la lueur à la tombée du jour, Nietzsche propose une analyse d’un nouveau genre, il n’est plus question d’affirmer le défaut de vérité, mais d’affirmer l’attitude face aux idéaux philosophiques, moraux, religieux, qui pour le psychologue ne sont que des symptômes.
Nietzsche rapproche la vision Kantienne de la philosophie selon laquelle tout ce qui serait au-delà de la réalité sensible n’y aurait aucune prétention, au projet de Schopenhauer , visant la volonté, c'est-à-dire les désirs, quels affects sont à la base du projet philosophique. Déconstruction similaire lorsqu’il vise la morale, la religion : « généalogie, par-delà bien et mal etc…. »

 

images (8).jpg


31/08/2013
0 Poster un commentaire

Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser