Science-de-la-liaison

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"Par-delà le bien et le mal" - Friedrich Nietzsche -

- Par-delà le bien et le mal -

 

Pour Nietzsche, du point de vue subjectif ou psychologique, la vraie réalité est celle du moi, des volontés, des désirs des pulsions. La décadence c’est le simple fait de souffrir de la réalité. La morale se donne comme une religion, comme l’invention d’une transcendance. La morale est une théologie qui prétend garantir dans l’être ce qui n’est que néant, apparence, illusion, mensonge, tricherie, erreur. Au prolongement de sa « généalogie de la morale », Nietzsche s’intéresse dans « Par-delà bien et mal » aux détails de la question avant d’émettre une hypothèse. Et tous les détails constituent l’unité d’ensemble qui montre que les valeurs morales et idéales qui gouvernent la conduite des individus, des clivages sociaux, n’ont aucun fondement métaphysique, seulement l’expression d’une réalité sociale qu’on peut expliquer par la psychologie des pulsions.
Nietzsche interroge la provenance de nos préjugés moraux, de quel mal s’agit-il, quel est cet arbitrage du Bien et du Mal rendu au nom de la Morale. C’est Le psychologue avec un grand P, il mène une croisade, et pointe du doigt les travestissements honteux des soupçons moraux, ni plus ni moins qu’une désorganisation du jeu pulsionnel : « Bref les morales ne sont aussi qu’un langage figuré des affects ». Par-delà Bien et mal.

 

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31/08/2013
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